X-ALTA n° 9
vient de paraître
MUSICOPATHIE
de l’impossibilité de la musique
La musique est malade, à l’image du monde. Partout présente, elle semble d’une nécessité vitale — comme « métaphore de la vie » (Nietzsche) —, bien que dans le monde robotisé de l’industrie culturelle, elle ne paraisse pouvoir que combler l’ennui abyssal de nos contemporains — cette « décoration du temps vide » dont parlait Adorno. Mais qui pourrait encore soigner la musique ?
Quand une seconde de Mozart est encore du Mozart, la seconde devient chère et précieuse dans un monde de bruit et de fureur. Quand le son des canons, le volume augmenté des publicités sur l’écran de rêve, la cacophonie politique et le spectacle médiatique (Kellner) remplacent dans nos oreilles les douces mélopées de la création artistique musicale, nous devons nous interroger sur la présence du beau musical, sur la fonction de la musique dans un monde (presque) totalement administré, bref sur le contenu idéologique de ce que l’on appelle encore musique dans la société du capitalisme tardif mais qui nous semble plutôt devoir être nommé musicopathie (comme maladie ou possibilité de la soigner).
Avec des textes de :
Theodor W. ADORNO, Christian BETHUNE,
Stephen Eric BRONNER, Sheri Kathleen COLE,
Robert HULLOT-KENTOR, Douglas KELLNER,
Hans-Herbert KÖGLER, Rudolf J. SIEBERT,
Henri VAUGRAND, X-ALTA
Egalement chez X-ALTA éditeur
RUDOLF SIEBERT
LEX TALIONIS
Religion, force et terreur
2006, 144 pages,
11,3 x 20,3 cm, 12.00 €
Du Dr Fritz Haber, inventeur du gaz zyklon B utilisé pour l’extermi-nation des Juifs dans l’Allemagne nazie, d’un côté, à Thomas Müntzer, théologien fondateur des anabaptistes et instigateur de la guerre des Paysans (1523-1525) de l’autre, les exemples des relations entre religion, force et terreur décrits par Rudolf Siebert défrichent les terrains d’une compréhension théologique, philosophique, historique, sociologique et politique de la mise en œuvre de l’antique loi du talion jusque dans nos sociétés hypermodernes du XXIe siècle.
Dans le cadre d’une théorie critique de la société et de la religion, l’auteur examine les rapports entre la religion et le banc de massacre de la société et de l’histoire — représailles et vengeance —, et tente de découvrir si et dans quelle mesure la religion peut contribuerà la critique et peut-être à la réduction voire même à l’abolition de la force, de la terreur et de la loi du talion et ainsi à la cause de la paix.
Dans son souci de diffusion de travaux internationaux critiques, la revue soutient également les publications de la collection diagonale critique aux éditions L’Harmattan.
Vient de paraître :
Frédéric VANDENBERGHE, Complexités
du posthumanisme. Trois essais dialectiques
sur la sociologie de Bruno Latour,
traduit de l'anglais par Henri Vaugrand, 2006.
Commandez-le !
Précédente parution :
Rudolf J. SIEBERT, Le Relatif et le Transcendant.
La sociologie critique de la religion de Max Horkheimer, 2005. Commandez-le !
Retrouvez l’ensemble des ouvrages de la collection diagonale critique sur le site des éditions L’Harmattan (rubrique LIENS)